Montrer l’exemple, c’est être le premier à incarner les comportements et les standards que l’on attend de son équipe. En tant que manager de proximité, j’ai toujours considéré que l’exemplarité était la base d’un leadership crédible. Dire « Vous pouvez le faire » motive. Dire « Nous allons le faire ensemble » fédère.
Dans mon quotidien, cela passe par des actions simples mais essentielles : être disponible, écouter, et ne pas hésiter à mettre les mains dans le cambouis quand il le faut. Face à une tâche complexe ou pénible, je m’y investis moi-même pour montrer que personne n’était laissé seul face à la difficulté. J’ai vu à quel point cette approche renforce l’adhésion et l’engagement : une équipe suit plus volontiers un manager qui s’implique à ses côtés qu’un manager qui reste en retrait.
Être exemplaire, c’est aussi s’appliquer à soi-même ce que l’on exige des autres. On ne peut pas réclamer de la rigueur si on est soi-même approximatif, ni prôner la transparence sans être honnête dans sa communication. J’ai toujours appliqué cette règle avant d’attendre la même exigence de mes équipes.
Ce n’est pas une posture, c’est un socle. Quand l’exemplarité devient une habitude, elle transforme un groupe en équipe, des opérationnels en responsables, des managers en leaders.
Être ponctuel et respecter ses engagements.
Un manager en retard ou qui oublie ses propres deadlines ne peut pas exiger de la rigueur de son équipe.
Écouter activement et reformuler.
Montrer que l’on comprend et prend en compte les retours renforce la confiance.
Accompagner plutôt que juger.
En période de difficulté, proposer des solutions et montrer la voie est plus efficace que sanctionner une erreur.
Admettre ses erreurs.
Un responsable d'équipes qui reconnaît ses propres erreurs ouvre la voie à une culture où l’amélioration est collective.
Donner du feedback constructif.
Féliciter en public, ajuster en privé. Valoriser les réussites tout en aidant à progresser.